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Avant toute chose, il est nécessaire de bien faire la différence entre une aide à la flottabilité et un gilet de sauvetage. Il est également important de bien connaître les différents types de gilets de sauvetage pour affiner votre choix d’équipement en fonction de votre programme de navigation, votre morphologie et de votre budget.
L’aide à la flottabilité, par définition, ne sert qu'à aider une personne consciente et sachant nager, à flotter en cas de chute à la mer. Ils sont constitués de bloc de mousse protégé par une enveloppe en tissu résistant. Les aides à la flottabilité sont réservées à un usage sportif et/ou de loisirs et ont une flottabilité de 50 newtons. Elles sont obligatoires pour une navigation de 300 m à 2 milles nautiques d’un abri.
Le gilet de sauvetage gonflable, lui, doit impérativement répondre à trois critères : protéger, aider à repérer et à secourir.
• Aider à repérer : L’équipement se doit d’être de couleur vive (orange ou jaune en général), et être couplé à une lampe de détresse, un sifflet et des bandes rétro réfléchissantes. Cela permet d’optimiser le repérage de la personne de jour comme de nuit.
Vous pouvez ajouter des moyens de remontée à bord (ex : échelle de secours) si votre bateau n'en comporte pas. (tous les bateaux construits après le 1er mai 2015 en ont obligatoirement une à bord).
Il existe également des brassières de sauvetage à flottabilité permanentes ci-dessous en forme de plastron. Peu ergonomiques, elles sont rarement utilisées en navigation et plutôt destinées au transport et à l’évacuation de passagers.
Ces gilets de sauvetage, varient par leur forme (classique ou ergonomique) et leur mode de déclenchement. On distingue trois systèmes de gonflage différents :
Il existe également des brassières de sauvetage à flottabilité permanentes ci-dessous, en forme de plastron, elles sont destinées au transport et à l’évacuation de passagers. Elles sont stockées dans des coffres prévus à cet effet.
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D'après la Division D240 qui réglemente l’armement de sécurité des bateaux battant pavillon français, chaque personne embarquée doit obligatoirement disposer d’un équipement individuel de flottabilité (gilet de sauvetage) adapté à la distance d’éloignement d’un abri et à la morphologie des personnes embarquées. Le chef de bord doit s’assurer que chaque personne possède bien son équipement. Cet équipement peut être en mousse ou gonflable.
Les équipements individuels de flottabilité (EIF) sont désormais classés selon trois niveaux de performance : 50, 100 et 150 et sont ainsi classés en fonction de leur capacité de flottabilité, mesurée en newtons (N) :
Les enfants de 30 kg maximum doivent porter un EIF de performance 100 au moins en permanence quelle que soit la distance d’éloignement d’un abri.
Ce classement permet de choisir l’équipement en fonction du poids de l’utilisateur et du type de navigation. Voici quelques exemples de la flottabilité minimale exigée :
La Division D240 fournit un guide pour le choix de l’équipement en fonction du poids de l’utilisateur et de la norme NF EN ISO 12402, détaillé dans l'annexe 240-A4 : Télécharger l'annexe 240-A4
Tous les équipements de flottabilité individuels doivent respecter la Norme ISO 12402 et porter un marquage CE ou "barre à roue". Et depuis le 1er janvier 2011, les brassières de sauvetage approuvées marine marchande française (MMF) ne sont plus autorisées à bord. Assurez-vous donc que votre gilet est conforme aux normes en vigueur pour garantir sa sécurité.
À partir de la navigation côtière (entre 2 et 6 milles d’un abri), un dispositif de repérage et d’assistance pour personne tombée à l’eau est obligatoire. Des dispositifs comme la bouée fer à cheval ou la bouée couronne doivent être présents à bord. Ces dispositifs ne peuvent pas être remplacés par un EFI en dessous de 6 milles, même si ce dernier est équipé d’un dispositif lumineux.
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La combinaison de protection peut également remplacer l’équipement de flottabilité individuel si elle est portée en permanence. ll protège le torse et l’abdomen. Jusqu’à 2 milles d’un abri, elle doit offrir une flottabilité positive et un minimum de 50 N.
Pour les VNM (véhicules nautiques à moteur), un équipement en néoprène de 2 mm d’épaisseur minimum (short ou combinaison intégrale) minimum pour tous les pratiquants (conducteur et passager(s).
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Le gilet de sauvetage est un équipement indispensable et obligatoire à bord. Il peut vous sauver la vie ! Il est donc indispensable de l’entretenir et de s’assurer de son bon fonctionnement très souvent. Il est recommandé de vérifier leur état à chaque début de saison et de tester leur mécanisme de gonflage, surtout pour les modèles automatiques à pastille de sel. Il est également conseillé de les rincer régulièrement, particulièrement après une utilisation en mer, pour éviter l’accumulation de sel qui pourrait altérer leur efficacité.
Pour plus d'informations sur l'entretien de votre gilet, consultez notre article de blog : Comment entretenir son gilet de sauvetage ?